Monseigneur je vous jure, c’est malgré moi que j’ai péché,
Quand cet enfant impur après l’office m’a coincé.
Moi qui ai voué mon corps à Dieu, qui ne me suis jamais masturbé (jamais !),
Ce n’était pas pour qu’un morveux emporte ma virginité.
Il m’a forcé à prendre ces images de lui nu,
Allez comprendre ce qu’il se trame dans leurs petits esprits tordus.
Il m’a claqué la soutane, j’étais tétanisé de peur,
Monseigneur priez pour son âme c’était loin d’être un enfant de chœur.
Il m’a coupé la fuite puis il s’est empalé sur moi
Vous comprenez la suite, on n’est pas fait de bois.

Mais les gens devraient être mieux sensibilisés au harcèlement des enfants sur les prêtres et les curés.
On devrait profiter du bénéfice du doute quand on est attouché par tout un régiment de scouts.

Monseigneur, mon Saint-Père, je suis, avec quelques confrères,
Venu dénoncer le malin dans les enfants des paroissiens.
Ils ont des manières douteuses et le regard lubrique,
Leurs mains baladeuses trahissent un dessein satanique.
On ne peut plus faire notre métier sans un sentiment de crainte,
On se sent tellement souillés que l’on n’ose même pas porter plainte.
Entre nous, Monseigneur, nous vivons tous dans l’angoisse
De ces gamins libidineux qui sont la terreur des paroisses.
Quand vient le jour du catéchisme j’avoue je perds un peu la foi,
Le reste n’est qu’automatisme, on n’est pas fait de bois.

Les gens devraient être mieux sensibilisés au fléau des enfants violeurs de curés.
On devrait avoir droit à la présomption d’innocence et de plus sous-estimer les perversions de l’enfance !
Monseigneur, pardonnez-nous ! Nous portons tous notre croix.
Monseigneur si vous comprenez vous ne nous dénoncerez pas.
Je prie chaque jour les saints d’absoudre mes erreurs,
Mais vous savez bien, ces sales mioches sont tous des aguicheurs.